L’inflammation est en fait le mécanisme que le corps active pour réparer un tissu lésé. La douleur se veut un avertissement que quelque chose ne va pas. Les analgésiques, les infiltrations et les anti-inflammatoires ont pour but d’éliminer les effets désagréables mais souvent nécessaires de l’inflammation. Ces médicaments risquent donc de perturber l’efficacité du processus inflammatoire (donc la guérison elle-même) et allonger la durée du processus ou diminuer sa qualité. Il ne faut en aucun cas croire que la cause initiale du problème sera réglée suite à la prise de médication.

En fait c’est simple, la cause d’un problème musculo-squelettique est bien souvent mécanique (trauma, mauvaise posture, mouvement répétitif), alors pourquoi y chercher une solution chimique? La modulation de l’intensité du signal de douleur peut s’avérer utile lorsque l’intensité est telle qu’elle nous empêche de fonctionner ou de dormir (et donc de récupérer) mais ne doit en aucun cas être vue comme la solution. Le physiothérapeute pourra appliquer les techniques qui restaureront la mobilité articulaire manquante et prescrire les exercices qui corrigeront l’exécution de mouvements fautifs ou les postures perfectibles.